Saturday, March 16, 2024

BIOMASS ENERGY IN THE THIRD WORLD | By Phil O’Keefe, John Soussan and Donna Pankhurst | Part 3

Much TMF is lost because of the demand for news agriculture land. Timber harvesting, dams, mining, road-building and ranching also accelerate the losses. Fuelwood demand is not a major cause of deforestation, not least because TMF is usually too far from large population centres to be directly used as fuel. Historically, this has not always been the case. For example, Brazil’s Indian forest population is estimated to have been 6-9 million during the fifteenth century; currently some 200,000 live in the Brazilian TMF. There has therefore been an attrition rate of some 2 million people each century. A more striking contemporary example is Indonesia where there are acute fuelwood shortages on Java paralleled by timber exports from the neighboring islands. Fuelwood shortages are localized, an important consideration when designing biomass development projects. While TMF continues to disappear, that disappearance cannot be attributed to local fuel demand but rather to the demand for increased agricultural land. Agricultural land produces a relatively small amount of biomass but biomass production is vital for providing people with food, feed and fibre. Throughout much of the Third World, there are acute problems of land availability. In 1975, 46 per cent of the Third World’s population lived in countries where 90 per cent of potential agricultural land was already cultivated. A further 17-90 per cent of potential arable land was being cultivated. Only 15 per cent lived in countries with abundant land resources. By the year 2000, over 60 per cent of the Third World population will live in countries where expansion of agricultural land is a search to provide food, feed and fibre, TMF and grasslands will be under increasing pressure. Forest and bush clearance exacerbates environmental problems. There is a great variation in soil types throughout the Third World but, with the exception of volcanic and alluvial soils which cover a very small area, few are intrinsically fertile. Loss of biomass cover interrupts the nutrient cycle, inhibits the accumulation of humus, accelerates hard-pan formation and ultimately increases the rate of soil erosion. Such experience has been blamed on the ignorance of peasants. Whilst they do remain responsible for large areas of land clearance in the Third World, they are not ignorant of the harmful environmental effects set in motion by such action. Rather, they are not able to afford cropping intensity or higher yield strategies. It is these strategies that the FAO has estimated will be the most important means by which the increased demand for food, fuel and fibre will be met by 2000. This leaves only 28 per cent of the required increase to be met by an expansion of agricultural land. --- Une grande partie du TMF est perdue en raison de la demande de nouvelles terres agricoles. La récolte du bois, les barrages, l’exploitation minière, la construction de routes et l’élevage accélèrent également les pertes. La demande de bois de feu n’est pas une cause majeure de la déforestation, notamment parce que les TMF sont généralement trop éloignées des grands centres de population pour être directement utilisées comme combustible. Historiquement, cela n’a pas toujours été le cas. Par exemple, on estime que la population des forêts indiennes du Brésil était de 6 à 9 millions au XVe siècle ; actuellement, quelque 200 000 personnes vivent dans la TMF brésilienne. Il y a donc eu un taux de déperdition d'environ 2 millions de personnes chaque siècle. Un exemple contemporain plus frappant est celui de l’Indonésie, où l’on connaît de graves pénuries de bois de feu à Java, parallèlement aux exportations de bois des îles voisines. Les pénuries de bois de feu sont localisées, un facteur important à prendre en compte lors de la conception de projets de développement de la biomasse. Même si le TMF continue de disparaître, cette disparition ne peut pas être attribuée à la demande locale de carburant mais plutôt à la demande d’augmentation des terres agricoles. Les terres agricoles produisent une quantité relativement faible de biomasse, mais la production de biomasse est vitale pour fournir aux populations de la nourriture, des aliments pour animaux et des fibres. Dans une grande partie du tiers monde, il existe de graves problèmes de disponibilité des terres. En 1975, 46 pour cent de la population du tiers monde vivait dans des pays où 90 pour cent des terres agricoles potentielles étaient déjà cultivées. En outre, 17 à 90 pour cent des terres arables potentielles étaient cultivées. Seulement 15 pour cent vivaient dans des pays dotés d’abondantes ressources foncières. D’ici l’an 2000, plus de 60 pour cent de la population du tiers monde vivra dans des pays où l’expansion des terres agricoles est une recherche de production de nourriture, d’aliments pour animaux et de fibres, les terres agricoles et les prairies seront soumises à une pression croissante. Le défrichement des forêts et des buissons exacerbe les problèmes environnementaux. Il existe une grande diversité de types de sols dans le tiers monde mais, à l'exception des sols volcaniques et alluviaux qui couvrent une très petite superficie, rares sont ceux qui sont intrinsèquement fertiles. La perte de couverture de biomasse interrompt le cycle des éléments nutritifs, inhibe l'accumulation d'humus, accélère la formation de croûtes dures et, en fin de compte, augmente le taux d'érosion des sols. Une telle expérience a été imputée à l’ignorance des paysans. Même s’ils restent responsables de vastes zones de défrichement dans le tiers monde, ils n’ignorent pas les effets environnementaux néfastes provoqués par de telles actions. Au contraire, ils ne sont pas en mesure de se permettre des cultures intensives ou des stratégies de rendement plus élevé. Selon la FAO, ce sont ces stratégies qui constitueront le moyen le plus important de répondre à la demande croissante de produits alimentaires, de combustibles et de fibres d'ici l'an 2000. Il ne reste donc que 28 pour cent de l’augmentation requise à couvrir par l’expansion des terres agricoles.

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