Regime change in Addis Ababa is complex and would likely result from a confluence of factors including socio-economic grievances, ethno-nationalist tensions, failures in democratic reform, and potential political unrest within the ruling party or through the rise of an opposition movement. Recent shifts from the previous "developmental state" model under Prime Minister Abiy Ahmed's reforms have created a dynamic but fragile environment where ethnic fragmentation, conflicts, and questions about the Medemer concept contribute to political instability, making a future regime change uncertain and dependent on how these challenges are addressed.
Factors Contributing to Potential Regime Change
Ethnic Tensions and Conflict:
The country is deeply fragmented along ethnic lines, with conflicts causing displacement and eroding trust among groups. The ongoing armed conflicts, in particular, create social capital crises and make the political environment polarized.
Challenges to Democratic Reforms:
While reforms have been initiated since 2018, including the formation of the Prosperity Party, there are persistent issues with democratic processes and institutions. The concept of Medemer, intended to foster national unity, has faced criticism for not effectively addressing ethnic fragmentation in practice.
Socio-Economic Discontent:
The rapid redevelopment of Addis Ababa and its focus on economic growth have led to social costs, including the displacement of marginalized communities. This can fuel grievances among the population.
Political Disagreements:
Disagreements and divisions within the ruling Ethiopian People's Revolutionary Democratic Front (EPRDF) (now the ruling coalition) previously created instability and led to leadership changes. Similar internal challenges or a more significant shift within the current party structure could also contribute to instability.
Lack of Inclusive Governance:
The transition from the previous political system has been marked by a lack of inclusive dialogue, an absence of clear legal frameworks for integrating armed groups, and the rise of political competition without established rules.
Potential Pathways to Regime Change
Mass Protests and Political Unrest:
Widespread popular protests, similar to those that began in 2015 and led to Abiy's rise, could re-emerge in response to unmet grievances.
Internal Party Shifts:
A breakdown in the unity of the ruling Prosperity Party or significant power struggles within its ranks could trigger a change in leadership and direction.
Formation of a Strong Opposition:
The emergence of a unified and politically powerful opposition movement, perhaps leveraging the existing ethnic and social grievances, could challenge the ruling party.
Failed Democratic Transition:
A continued failure to address underlying issues of ethnic conflict, human rights, and institutional weakness could lead to broader social and political disintegration, creating a space for a significant change in regime.
Current Context: A Fragile Transition
The current political landscape is characterized by fragile stability, with the post-conflict environment presenting both challenges and opportunities. The path to future stability and potential regime change will depend on the government's ability to foster inclusive dialogue, address the root causes of ethnic conflict, and build functional and equitable institutions.
FOR MORE INFORMATION
Ethiopia’s Fragile Stability Remains at Risk
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Comment se déroulera le changement de régime à Addis-Abeba, en Éthiopie ? | Par AI Overview
Un changement de régime à Addis-Abeba est complexe et résulterait probablement d'une conjonction de facteurs, notamment des griefs socio-économiques, des tensions ethno-nationalistes, des échecs des réformes démocratiques et d'éventuelles tensions politiques au sein du parti au pouvoir ou de la montée d'un mouvement d'opposition. Les récentes évolutions du modèle d'« État développementiste » sous les réformes du Premier ministre Abiy Ahmed ont créé un environnement dynamique mais fragile où la fragmentation ethnique, les conflits et les remises en question du concept de Medemer contribuent à l'instabilité politique, rendant un futur changement de régime incertain et dépendant de la manière dont ces défis seront relevés.
Facteurs contribuant à un éventuel changement de régime
Tension et conflits ethniques :
Le pays est profondément fragmenté selon des clivages ethniques, les conflits provoquant des déplacements et érodant la confiance entre les groupes. Les conflits armés en cours, en particulier, créent des crises du capital social et polarisent l'environnement politique.
Défis aux réformes démocratiques :
Bien que des réformes aient été engagées depuis 2018, notamment la création du Parti de la prospérité, des problèmes persistent concernant les processus et les institutions démocratiques. Le concept de Medemer, destiné à favoriser l'unité nationale, a été critiqué pour son incapacité à remédier efficacement à la fragmentation ethnique dans la pratique.
Désaccords politiques :
Les désaccords et les divisions au sein du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE) au pouvoir (aujourd'hui la coalition au pouvoir) ont déjà créé de l'instabilité et entraîné des changements de direction. Des difficultés internes similaires ou une évolution plus importante de la structure actuelle du parti pourraient également contribuer à l'instabilité.
Manque de gouvernance inclusive :
La transition depuis l'ancien système politique a été marquée par un manque de dialogue inclusif, l'absence de cadres juridiques clairs pour l'intégration des groupes armés et la montée d'une compétition politique sans règles établies.
Pistes potentielles vers un changement de régime
Manifestations de masse et troubles politiques :
Des manifestations populaires généralisées, similaires à celles qui ont débuté en 2015 et ont conduit à l'accession d'Abiy, pourraient réapparaître en réponse à des revendications non satisfaites.
Changements internes au parti :
Une rupture de l'unité du Parti de la prospérité au pouvoir ou d'importantes luttes de pouvoir en son sein pourraient déclencher un changement de direction et d'orientation.
Formation d'une opposition forte :
L'émergence d'un mouvement d'opposition unifié et politiquement puissant, tirant peut-être parti des griefs ethniques et sociaux existants, pourrait remettre en cause le parti au pouvoir.
Échec de la transition démocratique :
L'incapacité persistante à résoudre les problèmes sous-jacents de conflit ethnique, de droits humains et de faiblesse institutionnelle pourrait conduire à une désintégration sociale et politique plus large, ouvrant la voie à un changement de régime significatif.
Contexte actuel : Une transition fragile
Le paysage politique actuel est caractérisé par une stabilité fragile, l'environnement post-conflit présentant à la fois des défis et des opportunités. La voie vers la stabilité future et un éventuel changement de régime dépendra de la capacité du gouvernement à favoriser un dialogue inclusif, à s'attaquer aux causes profondes du conflit ethnique et à mettre en place des institutions fonctionnelles et équitables.
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